samedi

De la mort. De la guerre et du néant.

Combat. Lourds boucliers entrechoqués. Halètements . Grognements. Bruits d’os brisés. Sueur, sang versé. Le barde s’apprête à chanter la mort du héros.


T.Q.I : la mort rôde autour du sexe. La capote industrielle frotte.


L’oreille collée au mur mitoyen de la mort et de la folie.


Moins que rien… Qu’est ce ?


« Je suis parfumée d’agonie. » Répondait la grande Rachelle quand on la questionnait sur son
parfum. Au bon temps du vieux Piopolis.


Même la Vurenne se suicide en se jetant dans la mer.


Dans la grande ville où la mort vous étreint. Dès que le soleil s’éteint. Claquer tout seul comme un drapeau.


-Nous. Sauvages. Savons aussi parler.
-Nous. Parleurs. Savons aussi nous battre.


Chaque jour, le combat de trop.


Nous déclarons à nous mêmes les guerres que le Ragoustan ne mène plus.


Nous manquons d’un grand maître de la mort, et même de la qualité de la mort.


Je publierais bien. Ce serait chic. Si je ne craignais de me faire briser les os par les brutes et le coeur par les plagistes.


C’est incroyable ! Inimaginable ! Inouï ! Le match entre le F.C Piopolis et les léopards de Ragouville s’est soldé par quinze morts et trente deux blessés c’est à dire par exactement le même score que le F.C Piopolis- A.S Saint Chiniac de dimanche dernier !


Longtemps demeura en pitié devant hommes et femmes tombés… Jusqu'à soi même tomber.


Nous dédaignons les guerres sans noms de Piopolis.


Garance grimpe à la solitude de mes jambes dans un jardin parfait
Fleur parasite qui m’occupe et me plait
A mon sang boit la liane que le soleil fait et défait
Viens plus près dans le pourpre sans défaut de ma robeGarance grimpe à la solitude de mes
jambes qu’un éclat a frappé Le sang chaud coule et noie mes pieds.