samedi

Des monstres

Il m’arrive parfois de baigner dans « un torrent de haine sacrée », comme disait le fürher.

Les anges gardiens me ligotent.

Bravo à ceux qui vivent.


Ce grand cynique tisse sa toile émotionnelle.

Les femmes ? Cruelles. Les hommes ? Des brutes.

Je me souviens d’un cygne attaquant ma chaussure en Belgique.

Mon cerveau déplait.

Une vieille au cinquième poussait des cris de corbeau.

Incapables d’aimer et de se faire aimer, ils produisaient des petits êtres destinés à cet usage.

Il épouse les forme de l’intelligence et il rit comme un âne.

Les messagers de l’amour… Ces mal aimés…

Pour les anges.

L’homme est la vermine de l’univers.

Cette femme qui voudrait bien m’aimer si je n’étais si raisonnable.

Il ne fait que prendre et il ne donne que l’impression.

L’ aimé(e) devient la partie d’un monstre.

Les plagistes sont des statues givrées.

La gueule qu’on tire comme un boulet.

Benjamin : de la désaxialisation dans la disharmonie.

Oh ! Une innocence non feinte !

Nous serons morbides ou macabres. Faibles ou fragiles…Insupportables ou sensibles…Selon…

Le pourceau : la médiocrité souriante, sérieuse, misérable. Assez con pour oser tout, trop, même pour une intronisation plagiste.

Quand Benjamin parle, je me mets en pilotage automatique. Il avait une revue de ciné sous le
bras.
Tous ces gens riches, inintéressants et généreux.

« De la rigueur dans la bassesse. Du détachement dans l’amour sale. » Se martelait, pour lui même, le gueux Marec, quand il sortait avec Emilie.

Un être odieux à ce qu’on sait. Une mauvaise herbe dans le jardin, et si rare qu’on l’oublie.

Non pas un homme mais un triste éléphant.

Présentateur télé : prophète tantôt grave ou tantôt souriant de la nullité plagiste.

Emilie entend camoufler sa connerie connement.

Sexuellement flou, politiquement flou : n’existe pas.

Je suis un âne : « et si ça me plait à moi ! ». S’énervait le plagiste.

J’ai tenté d’aborder une femme dans la rue. Elle s’est détournée avec un bruit de bouche agacé… C’était affreux à voir.

Emilien : ténia de la flore dégénéré du christianisme mou.

Daphné : sans conteste un tigre lent.

« J’aime beaucoup Marec, je le trouve très nature », s’ extasiait Emilie plagistement
enthousiaste.

- Il n’aime que cela, lui, patauger dans la mare avec les plagistes !

-C’est bien pour cela qu’on l’appelle le pourceau.

Ce philosophe, ancien militant de l’ultra gôche, est aussi professeur à la faculté, secteur
« information et communication ». Bourbrien et matérialiste , il est également chef d’une entreprise d’informatique. Marié et père de trois enfants, il jouit d’une maison, d’un terrain, de maîtresses, d’alcool et de bagnoles. Que de maîtrise chez ce grand homme !

Le plagiste : ce spermatozoïde vainqueur métamorphosé en singe bavard.


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