dimanche

Petit lexique ragoustanais.

A libert Jésus- Marie : Auteur piopolisien connu par le biais de rares extraits et témoignages.Il apparaît cependant nettement, que son oeuvre et ses moeurs libertines aient beaucoup influencé ses contemporains : Bourbry l’évoque. L’abbé Chorasse nous présente une description extrêmement précise de sa passion favorite. Il se pourrait qu’Alibert n’ait jamais rien écrit et même qu’il n’ait jamais existé. Dans ce cas, sa conception resterait toujours un mystère. D’où la possibilité qu’il fusse d’essence non humaine, voire satanique.

B accalobobiat : Diplôme délivré après le dernier cycle.

B oniface Jean Artus : Nous possédons simplement de lui un poème sans titre .Qui semble annoncer son retrait prochain de la vie littéraire. Son destin paraît avoir été tragique. Bien que nous ignorions les détails de sa vie. Il serait mort brûlé.

B ourbrien : Qui se réclame de Bourbry.

B ourbry Lucien : Certainement le plus illustre romancier et philosophe du Ragoustan. Il y sera fait référence dans la seconde partie de cet ouvrage : « penser au Ragoustan ».

B ourreaucratie : système administratif du Ragoustan.

C ancan : inspirateur de la branche ragoustanaise de la psychanalyse.

C ancanienne : Branche ragoustanaise de la psychanalyse inspirée par Cancan.

C horasse ( abbé Sigismond de) : Il semble avoir fréquenté Alibert avant de se tourner vers le mysticisme et livrer une interprétation pessimiste du progrès. Sévère moraliste, il prophétise dans des sermons vindicatifs, adressés notamment aux plagistes- qu’il tient pour détenteurs d’une foi ramollie-, la décadence du Ragoustan, en punition de son impiété, rançon de son amour du progrès.

C revativité : concept bourbrien développé dans le « traité de crevativité », oeuvre majeure de Lucien Bourbry, qui ne nous est malheureusement pas parvenue.

C ulte : religion laïque et païenne du ragoustan. Il se serait s’agit d’une sorte de syncrétisme mêlant un christianisme mou et la culture livresque connue et reconnue.

E milie : Son journal nous livre des informations cruciales sur le mode de vie des plagistes ainsi que sur leur idéologie.

G ôche : sans doute une tendance progressiste de la politique ragoustanaise. Peut également signifier : maladroit, emprunté.

G uidon (Magnus) : apparaît sous le nom d’Ariel dans « adieu Piopolis ». Il renonce à une vie de bohême et d’aigreur pour devenir comique d’état.

L ocumen : petite bourgade et port de pêche de l’extrême finistère.

M aîtres (grands) : le Ragoustan est dirigé par une assemblée de grands maîtres désignés, semble t’il, à vie par les élus. Cette assemblée est présidée par Le grand Maître : personnage ou fiction détenant selon toute vraisemblance l’autorité suprême.

M arec : Apparemment un gueux d’origine malouine. Nous possédons de lui une confession rédigée peut être en prison. Il est assez souvent fait référence à ce personnage, emblématique sans doute du crime piopolisien. Janus Steiner relate une de ses aventures. Emilie nous en dresse un portrait peu flatteur.

M archy sur Vurenne : Petite localité de la banlieue de Piopolis.

M arzagrande Auguste Félix : Encore une grande figure de la vie intellectuelle ragoustanaise. Personnage controversé. Admirateur des lumières. Il appelait à la réalisation d’une civilisation ancrée en occident , résolument tournée vers le progrès et dissipatrice des ténèbres. Il se fit remarquer en prenant la défense de Janus Steiner.

M oâ : moi totémique tel que le définit Lucien Bourbry dans le « vide ou moâ ».

M oaïsme : doctrine bourbrienne à visée humaniste préconisant de s’emparer du moâ.

M ochkine Igor : poète slave exilé à Piopolis. L’auteur d’ « adieu Piopolis » nous relate une de ses soirées ainsi que son suicide tragi-comique.

P iopolis : capitale du Ragoustan.

P lagistes : à peu de choses près, l’équivalent des petit bourgeois ou bobos citadins actuels. Ce nom, plagiste, vient sans doute du fait qu’ils furent les premiers à se rendre à plusieurs, l’été sur les plages, pour y évoquer leurs problèmes et comparer leurs goûts. Les plagistes occupent une place fondamentale dans la société ragoustanaise. Objets de mépris pour l’auteur anonyme d’ « adieu Piopolis », ils sont sévèrement sermonnés par l’abbé Chorasse et étudiés de façon très critique par Janus Steiner.

P lagisterie : ensemble des plagistes. Etat d’être plagiste.

P lagistement : agissant de manière plagiste.

P ropodil : médicament destiné à lutter contre le stress.

R achelle ( surnommée la grande) : chanteuse et tragédienne du vieux Piopolis.

R agoustan : pays subliminal disparu dans des circonstances mystérieuses.

R agouville : ville de province ragoustanaise, d’importance moyenne sachant qu’elle possède un club sportif : les léopards de Ragouville concourant dans le même championnat que le F.C Piopolis.

S aint Chiniac : ancienne ville de garnison du Ragoustan. Comme les léopards de Ragouville , l’ A.S Saint Chiniac participe au même championnat que le F.C Piopolis. Il s’agirait donc d’une ville moyenne.

S almec (Guillaume) : chanteur ragoustanais. Idole de la plagisterie. Propriétaire d’une énorme sensibilité. Auteur du tube : « je m’en vais avant de partir ».

S .I.R  ( sécurité intérieure du Ragoustan) : service chargé de l’espionnage et du contre espionnage intérieur du Ragoustan.

S ous culte : culte le plus souvent admis par les plagistes. La bible du sous culte est le magazine.

S teiner J anus : sociologue ragoustannais. Pourfendeur de la plagisterie. Banni par les grands maîtres pour une raison inconnue . Nous ignorons également tout de son lieu d’ exil.

T .Q.I : maladie sexuellement transmissible et certainement mortelle.

V erneuil Hubert idi : homme de plume. Patriote ragoustannais d’origine ougandaise. Journaliste . Critique littéraire. Nous lui devons la conduite d’un inestimable entretien avec Lucien Bourbry.

V urenne : fleuve coupant en deux Piopolis.

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