dimanche

Maximes et sentences

« Piopolis est la plus belle ville du monde», me disait monsieur l’architecte.


Toute vérité n’a pas à être prouvée. Mais approuvée par les grands maîtres du Ragoustan.


« Moaïste, capitaliste, mondialiste, plagiste, humanitariste, écologiste, échangiste, artiste…big brother aime les faux noms en iste. » Grommelait Ariel, pathétique créature de la bohême piopolisienne.


Les misères des gueux sont dégoûtantes, celles des plagistes simplement ridicules.


Au Ragoustan bourreaucratique il n’y a plus de noblesse mais de la hiérarchie.


Nous vivons pour les moments rares que nous ne pouvons plus attendre.


A Piopolis, il est déshonorant de plaire.


Nos amis nous apprennent à nous torturer nous même .Nos ennemis à nous aimer
d’avantage.


Devenir invisible… Juste pour voir.


Bien séparer l’imagination des actes notariés.


La cupidité se déchaîne au Ragoustan. Sous la haute indulgence du grand maître des folies
grégaires.


Les choses humaines sont tellement accessoires qu’elles nous arrachent des sourires.


Surtout ne pas se retourner, surtout ne pas tomber en poussière.



On n’ a pas l’air d’un chasseur avec un arc détendu.


La vie est trop courte pour se fonder une opinion.


Moins on en sait plus on s’amuse. Plus on en sait mieux on s’amuse ( quand on s’amuse).


Aucune blessure n’est grave.


On ne peut pas toujours s’excuser de vivre.


Ourcq !


« On trahit tout naturellement celui qui n’a rien». Constatait un Marec dénoncé.


Il est pénible à la fleur maigre de pousser sur le grouillant fumier de Piopolis.


Le plagiste a les moyens d’être moyen en tout.



.../...

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Monsieur,
Je viens de tomber par hasard sur votre site. Ce hasard me remplit d'émoi.

Ma famille est originaire du Ragoustan, et en porte le nom.

Je vous remercie de faire revivre une part si importante de mon passé. J'ai en effet vécu au Ragoustan les 25 premières années de ma vie.

Si cela vous intéresse, je pourrai vous parler de ce pays merveilleux...

Pour l'heure, il faut hélas que je m'éloigne de mon clavier.

Respecteusement,

Monick de Ragoustany
ragoustan@hotmail.com

1:43 PM  
Blogger Brigetoun said...

je n'ai pas vécu au Ragoustan, mais j'ai bien connnu la fille de Marec, l'ai perdue de vue

2:24 PM  
Anonymous Anonyme said...

Chère Monick

Tous les éléments pouvant nous ammener à une meilleure connaissance du Ragoustan sont évidemment les bienvenues(témoignages, photos, journaux...).

Je tiens également à vous faire part de ma compassion: votre exil est en effet sans espoir de retour. Vous le savez hélas mieux que personne, le Ragoustan n'existe plus.

Avec toute mon amitié.

Quant à vous Brigetoun, votre témoignage me semble également de toute première
importance: rien jusqu'à présent ne laissait présager que Marec avait une fille.Pouvez vous m'en dire plus?

Patrick Chevalier, directeur du bureau des études ragoustanaises.

10:36 AM  

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