jeudi

Maximes et sentences (2 ème partie)

Le paternalisme autoritaire et bonhomme cède le pas au maternalisme autoritaire et larmoyant.



L’émotion vient de l’écart entre la vanité de nos existences et les peurs et espoirs qu’elles secrètent.


Souffrir : sentir le souffre.


Il faut souffrir pour être beau et quand on est beau on souffre.

L’Histoire n’est pas là pour nous édifier mais pour nous réconcilier avec le tragique.


Nous sommes perdus parmi les arbres.


Les femmes enceintes prennent de la place dans le métro de Piopolis.


L’élégance : insigne faiblesse.


Mature est de dispenser l’ennui et d’en être applaudi.


Les plagistes : ces ennemis du genre humain.


Au fond , le mensonge seul amuse.


L’odeur de la virginité n’est pas meilleure qu’une autre.


Toute combustion se fait au détriment de l’air.


Mon urine pue de la gueule.


Il ne faut pas craindre la maladie mais la santé des travailleurs, des baiseurs, des professeurs du Ragoustan.


Je m’en irai par un trou de terre un peu plus large qu’un trou de chair.


On peut me traiter de demeuré… En effet je demeure.


Saint Chiniac : la peste soit de ces anciennes villes de garnison où étudiants et bourreaucrates se rassemblaient pour mourir à petit feu . A l’abri- croyaient ils- des sauvageries du monde.



Deux sortes d’hommes : les rats et les simples égoïstes.


Au Ragoustan comme ailleurs, le plagiste consomme et chie du discours.


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